NUMÉRO : 49 REVUE MENSUELLE NOVEMBRE 1998

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LA PENSÉE DU MOIS : Le hasard est le nom que prend Dieu pour voyager incognito (Einstein)

Auteur Titre de l'article Título del artículo
 
E. Graciela Pioton-Cimetti Devenir un homme
 
E. Graciela Pioton-Cimetti Processus d'individuation Proceso de individuación
 
Hervé Bernard Devenir un homme
 
Florence Boisse Devenir une femme
 
Prensa Libre de Ushuaia Cuando la bandera argentina...
 
Health I. G. News Psicología del paciente con diabetes
 
Jacqueline de Pierrefeu L'ouragan "Mitch" El huracán "Mitch"





Buffon nous confie que « l'homme, et surtout l'homme instruit, n'est plus un simple individu, il représente en grande partie l'espèce humaine entière. »

Il est vrai que l'homme doit s'adapter au milieu technique, économique, social et politique nouveau, mais cette adaptation comporte une révision de la morale dans laquelle la position de l'individu vis-à-vis du groupe doit être précisée dans des conditions nouvelles.

***

Ce qu'il y a de nouveau, c'est le progrès technique qui nous permet de connaître les peuples les plus lointains et nous oblige à les considérer comme nos frères.

Ce qu'il y a de nouveau, c'est le caractère massif de la dissolution et de la corruption de l'autorité spirituelle et temporelle à l'intérieur de chaque société.

Nous vivons dans un monde de plus en plus ouvert, de plus en plus éclectique. Nous en savons trop pour qu'un seul homme puisse en savoir beaucoup. Nos vies sont trop différentes pour que nous éprouvions réellement notre solidarité. Nos traditions, nos sciences, nos arts nous séparent en même temps qu'ils nous unissent.

***

Ainsi donc l'irréversibilité du savoir nous interdit de revenir en arrière. Ce que l'homme a, une fois appris, fait partie de lui-même pour toujours. Il ne nous est plus permis d'ignorer une découverte, de rester sourds à la voix des peuples étrangers, de parquer les grandes cultures de l'Orient derrière la double barrière, longtemps infranchissable, des océans et de notre refus de comprendre.

Jamais la diversité, la complexité, la richesse de l'univers qui nous est accessible n'avaient si directement menacé l'ordre traditionnel de chaque société.

C'est un monde dans lequel chacun de nous, connaissant ses limites – le danger d'être superficiel et le danger d'être las – doit s'accrocher à ce qui l'entoure, à ce qu'il sait, à ce qu'il faut faire, à ses amis, à son amour, sous peine de se perdre dans la confusion universelle, de ne plus rien connaître, de ne plus rien aimer…

***

Il nous faut trouver la synthèse du révolutionnaire et du traditionnel… Il nous faut trouver des solutions aux difficiles problèmes de notre existence présente, car la production n'a de valeur que par sa plus haute fin : l'avènement d'un monde de personnes à part entière.
E. Graciela PIOTON-CIMETTI





Jung considère les conflits psychologiques comme le résultat de l'altération de la coordination fonctionnelle des facteurs psychiques. En conséquence, le résultat thérapeutique positif a lieu quand le patient rend les conflits conscients et s'arrange pour les maintenir dans la conscience.

Jung entend résoudre les conflits pour leur signification actuelle réciproque. Chaque âge de la vie et chaque situation conditionnant des solutions différentes. Sa méthode implique la totalité de la psyché, en situant les conflits dans le contenu psychique total.

Jung ne considère pas que la névrose soit uniquement négative. Il cherche à voir au-delà et en arrive à la comprendre comme un élément moteur formateur de la personnalité. À travers le conflit, il extériorise la normalité. Avec l'analyse, il obtient une amplification et un approfondissement de la conscience, ce qui signifie un élargissement de la personnalité. Jung résume son concept en exprimant que la névrose est le cri au secours préféré de nos instances réprimées, négligées et inconnues.

Il confronte la personne névrotique avec son inconscient, en la poussant à raviver ses archétypes. L'individu se situe alors dans une réalité où il partage l'humanité, en la comprenant historiquement et en s'incluant comme partie d'elle et de ses expériences. En revanche et de surcroît, il admet les névroses d'origine traumatique et il les traite selon les systèmes freudien et adlérien, étant donné que non surmontées, elles n'ont pas pu donner lieu au processus d'individuation et de conscientisation.

Observant une grande quantité de personnes et étudiant leurs rêves – selon ses évaluations, il a interprété au moins 80.000 rêves – Jung n'a pas seulement découvert que tous les rêves sont significatifs à différents degrés pour la vie du rêveur, mais qu'ils forment tous un grand thème orienté par les facteurs psychologiques. Il a trouvé que dans leur totalité, pris ensemble sur plusieurs années, ils suivent une certain ordonnancement et un certain modèle. Jung appelle ce modèle « processus d'individuation ». À travers les ans, certains personnages se rendent visibles, puis ils s'estompent et disparaissent pour faire la place à d'autres. Il est possible d'observer comment opère une sorte de régulation occulte ou la tendance directive qui établit un processus lent, imperceptible, de développement psychique. Une personnalité plus définie, plus ample et plus mûre émerge lentement et se présente aux autres. Quand cela ne peut s'opérer, le développement se trouve bloqué.

Nous nous souvenons, ici, de Joseph K. dans Le procès de Kafka dont la véritable « aliénation » est, précisément, celle-ci et aboutit à enrayer le processus de maturation psychique de l'individu. Ce processus se trouve hors du contrôle de la volonté et son origine est une espèce de centre « atomique » de notre appareil psychique que Jung appelle le Soi.

L'ombre

Dans le processus d'individuation apparaît cette partie de notre personnalité que nous préférons réprimer, oublier ou projeter chez les autres. Jung appelle cette étape la perception de l' « ombre ».

Quand il a terminé la sélection du matériel soumis par le patient, il reste encore quelque chose d'indifférencié qui constitue l'aspect de son « ombre » et garde une disposition humaine collective, dominée, repoussée et réprimée, la plupart du temps, pour des raisons d'adaptation.

L'enfant n'a pas d'ombre. Celle-ci se forme quand son moi se constitue, se fortifie et se différencie. Le développement du moi est, en conséquence, parallèle à celui de l'ombre.

L'ombre se manifeste, en général, par le biais d'actions erronées du comportement individuel ou quand des particularités affleurent et qui sont, en fait, réprimées. Elle surgit aussi comme figure extérieure concrète, quand la personne projette sur une autre ses propres manquements.

Selon qu'elle correspond à l'inconscient individuel ou collectif, la présentation de l'ombre sera respectivement personnelle ou collective. Dans le premier cas, c'est un frère, une amie ; dans le second cas, elle apparaît comme une manifestation de l'inconscient collectif : Méphistophélès, un faune, etc. Elle peut se présenter comme l'autre moi. Dans ce cas, elle porte une charge positive et elle caractérise ceux qui se trouvent à un niveau réel plus bas que celui qui leur correspond. C'est pourquoi ses valeurs positives sont celles qui portent une vie d'ombre et d'obscurité.

Plus les éléments réprimés se déposent sur les strates de l'ombre, plus l'homme se conduira comme un être antisocial. La mesquinerie, la colère, le manque de courage et la frivolité seront alors des manifestations inopinées de ce qui n'a pas pu s'élaborer normalement.

« Tout individu est suivi par une ombre ; mais moins celle-ci est incorporée à sa vie consciente, plus elle est noire et épaisse. »

Et Jung ajoute :

« Si les tendances réprimées de l'ombre n'étaient que quelque chose de mauvais, il n'y aurait pas de problème. En règle générale, l'ombre est quelque chose d'uniquement bas et douloureux, mais pas d'absolument mauvais. L'ombre contient aussi des qualités infantiles ou, d'une certaine manière, primitives qui animent l'existence humaine et l'embellissent ; mais comme elles se heurtent à des réticences, des préjugés et des habitudes, avec des questions de prestige de toutes sortes, spécialement avec celles qui se trouvent en étroite relation avec le problème de la persona, elles peuvent jouer un rôle funeste et empêcher l'évolution de la psyché. »

Lorsque nous parvenons à reconnaître la réalité de l'ombre comme partie intégrante de notre être, nous pouvons harmoniser les couples de contraires de notre psyché.

Quand l'homme parvient à maîtriser son ombre, il est en mesure de connaître et de résoudre bien des problèmes qui l'affligent.

E. Graciela Pioton-Cimetti





Jung considera a los conflictos psicológicos como el resultado de la alteración de la coordinación funcional de los factores psíquicos siendo en consecuencia un resultado terapéutico positivo, aquel en que el paciente hace conscientes los conflictos y logra mantenerlos en la conciencia.

Intenta resolver los conflictos por su significación actual recíproca, ya que cada edad y situación condicionan distintas soluciones. Su método implica a la totalidad de la psiquis, situando los conflictos en el contenido psíquico total.

No ve en la neurosis algo negativo solamente, alcanza a ver más allá y llega a entenderla como un motor formativo de la personalidad. A través del conflicto, exterioriza la normalidad. Con el análisis, se logra una amplificación y profundización de la conciencia, lo que quiere significar ampliación de la personalidad. Jung resume su concepto expresando que la neurosis es el grito de socorro preferido por nuestras instancias reprimidas, demoradas, desconocidas.

Enfrenta al neurótico con su inconsciente, llevándole a la vivificación de los arquetipos. El individuo se sitúa, entonces, en una realidad, donde comparte la humanidad, comprendiéndola históricamente y comprendiéndose como parte de ella y de sus experiencias. Sin embargo, y además, admite las neurosis de origen traumático y las trata de acuerdo a los sistemas freudiano o adleriano, ya que no habiendo sido superadas no pueden originar el proceso de individuación y de concientización.

Observando a gran cantidad de personas y estudiando sus sueños –calculaba que había interpretado, por lo menos, 80.000 sueños– Jung descubrió no sólo que todos los sueños son significativos en diversos grados para la vida del soñante, sino que todos ellos forman un gran tema orientado por los factores psicológicos. También, encontró que, en su totalidad, tomados en conjunto, a través de largos años siguen una cierta ordenación o modelo. Jung llamó a este modelo «proceso de individuación». A través de los años, ciertos personajes se hacen visibles, luego se esfuman y desaparecen, ocupando su lugar otros. Es dable observar la actuación de una especie de regulación oculta o la tendencia directiva que establece un proceso lento, imperceptible de desarrollo psíquico. Paulatinamente, va emergiendo una personalidad más definida, más amplia y más madura, que se hace visible para el prójimo. Cuando ello no ocurre, el desarrollo se encuentra detenido.

Recordemos, aquí, a Joseph K. de El proceso de Kafka cuya verdadera «detención» es precisamente ésta, impidiendo el desarrollo y maduración psíquica del individuo. Este proceso ocurre fuera del control y de los deseos de la voluntad y su origen es una especie de centro «atómico» de nuestro aparato psíquico que Jung llamó el «sí mismo».

La sombra

En este proceso de individuación, aparece aquella parte de nuestra personalidad que preferimos reprimir, olvidar o proyectarla en los demás. Jung llama a esta etapa la percepción de la «sombra».

Cuando ha terminado la selección del material suministrado por el paciente, queda aún algo indiferenciado que constituye su lado en «sombra» y guarda primitiva disposición humana colectiva, dominada, rechazada, reprimida, generalmente, por razones de adaptación.

El niño no tiene sombra. Esta se forma en cuanto su «yo» se conforma, se fortifica, se diferencia. El desarrollo del «yo» es, en consecuencia, paralelo al de la sombra.

La sombra suele manifestarse por medio de acciones erróneas de la conducta individual o cuando afloran indiscriminadamente peculiaridades que suelen ser reprimidas habitualmente. También surge como figura exterior concreta, en caso de proyección al realizarse sobre una persona del mundo, las peculiaridades ocultas en el interior del que proyecta.

Según corresponda al inconsciente individual o colectivo, la presentación de la sombra, será respectivamente personal o colectiva. En el primer caso, es un hermano, una amiga; en el segundo, aparece como una manifestación del inconsciente colectivo: Mefistófeles, un fauno, etc. Puede presentarse como el otro «yo». En este caso, lleva carga positiva y es peculiar de quienes se hallan a un nivel real más bajo del que les corresponde. Por tanto, sus valores positivos son quienes llevan una vida sombría y oscura.

Cuanto más lo reprimido se va depositando en el estrato de la sombra, tanto más el hombre se conducirá como un antisocial: ruindad, cólera, cobardía y frivolidad serán, entonces, manifestaciones inopinadas de lo que siendo no ha logrado elaborar.

Dice Jung:

«Todo individuo es seguido por una sombra; pero menos es está incorporada a la vida consciente de aquel, tanto más negra y espesa es.»

Y agrega:

«Si las tendencias reprimidas de la sombra no fueran más que algo malo, no habría problema, pero, por regla general, la sombra es algo únicamente bajo y penoso, pero no absolutamente malo. La sombra contiene también cualidades infantiles o, en cierto modo, primitivas que animan a la existencia humana y la embellecerían; pero como tropiezan con reparos, con prejuicios y costumbres, con cuestiones de prestigio de toda clase, especialmente con las últimas que se hallan en estrecha relación con el problema de la persona pueden desempeñar un papel funesto e impedir la evolución de la psiquis.»

Sólo cuando conseguimos reconocer la realidad de la sombra como parte integrante de nuestro ser, puede lograrse el arreglo de los restantes pares de contrarios de nuestra psiquis.

Cuando el hombre logra habérselas con la sombra, está capacitado para conocer y resolver muchos de los problemas que lo afligen.

E. Graciela Pioton-Cimetti





Que peut signifier « devenir un homme » dans notre société de consommation ? À quelles valeurs peut se référer « devenir un homme », dans une société où la logique de l'argent remplace de plus en plus souvent la morale et une certaine conception de l'être humain ?

Qu'apprend-on à l'enfant ou à l'adolescent pour devenir un homme, ou une femme ? Bien souvent les médias remplacent les messages des parents, parce que ceux-ci travaillent ou sont entraînés, par mimétisme avec l'esprit ambiant, dans une perte des repères moraux ou culturels, sans lequel une personnalité ne peut se constituer. La culture est devenue mondiale au détriment de repères plus historiques et plus authentiques qui ont forgés des énérations d'être humains identifiés à leur patrie, leur terre natale. Maintenant au lieu d'être originaire de telle région on se proclame avec fierté citoyen du monde. Dans cet environnement si changeant, si interconnecté, que peut signifier devenir un homme ? Faut-il redéfinir l'homme ou existe-t-il des constantes qui fondent l'essence de l'homme ?

Être un homme, c'est d'abord se montrer capable d'affronter les difficultés et étapes de la vie : l'entrée dans le monde du travail, mais peut-être un jour nous deviendrons une société des loisirs, où la production des richesses sera assurée par des robots ; la recherche d'une compagne et la construction d'un foyer ; l'éducation des enfants et, pour l'instant, il n'est pas d'autre solution pour pérenniser la race humaine ; l'acceptation de la perte d'un proche¼ Dans toute entreprise humaine, il est nécessaire de faire montre d'un certain nombre de qualités, sans quoi le succès ne sera pas assuré : courage, honnêteté, persévérance, confiance en soi, conviction.

L'homme est seul face à la vie ; il ne possède que ses propres qualités acquises dans l'éducation, par l'expérience, par un travail de volonté sur soi pour réaliser ses désirs et ses objectifs dans le monde. Malgré toutes les facilités que nous offre notre monde, qui semble ressembler de plus en plus à une vitrine de Noël, la réussite n'advient pas sans effort, sans travail.

Et l'homme se construit et se réalise dans l'adversité, sa réussite tient dans le souvenir des larmes et de la sueur qui ont coulé sur son corps, car la valeur de toute chose réside dans l'effort déployé pour l'obtenir. Même si ces vérités ne sont pas oubliés pour chacun de nous, il n'est pas inutile de les rappeler dans un monde où l'information devient plus un bruit de fond qu'une nourriture pour alimenter son esprit. Par ailleurs, l'instruction civique enseignée à l'école semble bien discrète au regard du volume des programmes littéraires ou scientifiques pour nous apprendre quelque chose sur « comment devenir un homme ». L'école nous apprend à devenir un homme fonctionnel, c'est-à-dire capable d'assurer les différentes fonctions qui lui sont dévolues par la société : occuper un poste de travail, se déplacer en voiture, utiliser les moyens matériels modernes, mais non un devenir tout simplement un homme.

Une société n'est rien sans la qualité des hommes qui la composent. Si devenir un homme finit par perdre tout sens, la société entame son déclin qui est annonciateur de sa mort, même si une telle réalité dépasse souvent l'intérêt égoïstement immédiat de l'être humain. On pense et on agit en fonction de la période de temps qui couvre sa propre vie et celle de ses enfants ; au delà qui peut prédire ce qui va arriver dans un monde en mutation de plus en plus rapide ? La difficulté de notre société pour préparer l'équilibre de la sécurité sociale dans les décennies qui suivent en est un exemple : toutes les études montrent qu'il n'y aura pas assez d'actifs pour faire vivre les retraités, en raison d'une baisse structurelle de la natalité, et pourtant les différents acteurs de la société semblent figés dans la jouissance du présent et incapable d'entreprendre les actions nécessaires pour l'avenir.

Être un homme, c'est donc aussi se sentir membre d'une société dans l'espace et dans le temps, solidaire des êtres qui l'environnent notamment quand ceux-ci subissent des coups du sort, solidaire des générations futures en pensant aux conséquences de ses actes.

Devenir un homme, c'est aussi se comprendre soi-même pour comprendre les autres, car sans soi et sans les autres rien ne peut être construit. On ne peut se réaliser en occultant sa propre vérité intérieure : les recoins sombres de son propre psychisme, qui font mal quand on les approche, les désirs parfois enfouis au tréfonds de sa conscience, les tendances caractérielles qui modèlent notre approche du monde et des autres. Admirable vérité de Socrate avec son « connais toi toi-même »  : connais ce qui est véritablement en toi ! Jung nous parle également de persona et d'âme, la persona nous permettant de dialoguer avec le monde extérieur, l'âme avec notre espace intérieur : l'équilibre psychique résulte d'un dialogue harmonieux entre l'âme et la persona. Freud parlerait d'une satisfaction du désir dans la réalité bien supporté et alimenté par un fantasme inconscient.

L'homme est bien plus qu'un corps ou qu'un statut social. Il est ce qui fonde son essence : un être avec un espace intérieur relié à un inconscient collectif.

Mais je conclurai comme Socrate qui déclarait ne rien savoir, invitant chacun à apprendre à se connaître par lui-même. Au lieu d'apprendre à apprendre au mieux ce que la société cherche à nous gaver, cultivons le travail d'apprentissage de soi, à la lumière de nos relations avec les autres !

Hervé BERNARD





Accueillante, tu seras ; adulte, tu seras ; à l'écoute, tu seras ; belle, tu seras ; bienveillante, tu seras ; courageuse, tu seras ; dynamique, tu seras ; intelligente, tu seras ; maternelle, tu seras ; mère, tu seras ; sensuelle, tu seras ; soignée, tu seras ; travailleuse, tu seras.

Ultime option : parfaite, tu seras.

De te plaindre, tu t'abstiendras ; de te poser des questions, tu oublieras ; de trop te valoriser, tu t'interdiras ; de trop te dévaloriser, tu gêneras ; de vieillir, tu te condamneras.

Ultime interdit : t'oublier, tu devras.

***

Voilà, en quelques injonctions, résumés les diktats intégrés chez certaines femmes. Les autres estimeront que ces concepts sont obsolètes et c'est tant mieux…

Après le siècle des hommes, nous sommes passés au siècle des femmes, mais avec des conditions de vie bien plus draconiennes.

La colère, l'injustice, le désintérêt pour les tracas journaliers ou relatifs aux enfants qui faisaient toujours trop de bruit… Tout cela était pardonnable au siècle des hommes. Après tout, ils avaient tant de choses à assumer !

Ces mêmes manifestations, doublées de celles légitimement caractéristiques des femmes, telles que l'expression de leurs émotions, de leurs angoisses, de leurs douleurs, sont à bannir dans le siècle des femmes.

Bien ancrée dans mon Surmoi, j'avais l'impression que l'homme était plus intelligent, plus courageux, plus solide, ce qui était – il est vrai – une conception simpliste à la fois dévalorisante pour la femme, mais – je l'avoue – tellement plus confortable.

De tout cela, je dois faire mon deuil.

Pour des raisons conjoncturelles ou constitutionnelles, l'homme ne semble pas plus intelligent ou plus courageux ou plus solide.

En des temps où la froide logique et la stratégie guerrière faisaient figure de références, on pouvait effectivement considérer que les hommes brillaient. Bien sûr, quelques femmes se distinguaient, mais elles atteignaient alors un statut particulier.

À présent, alors qu'une remise en question générale et espérée a lieu sur la planète et que Mère nature, souffrante, réintroduit sa loi à travers, notamment, les mouvements écologiques, il apparaît que des valeurs plus féminines – retenue, bien-être, sagesse, prise en compte de l'intuition et de l'émotion – sont indispensables. Ne parle-t-on pas de Q. E., quotient émotionnel, plutôt que de Q. I., quotient intellectuel ?

Alors, en bons écoliers qui ont appris qu'après la thèse et l'antithèse, ils devaient passer à la synthèse, beaucoup d'hommes demandent à la femme d'être cette synthèse. Non pas une personnalité franche, caractérisée par ses qualités et ses défauts, par l'affirmation harmonieuse de ses anima et animus, mais par une juxtaposition des particularités positives masculines et des traits positifs féminins.

À elles de rassurer sans paternalisme, de construire sans contraindre, de briller dans la retenue et d'intégrer leurs intuitions dans la logique courante.

***

Voilà pour le mouvement de révolte.

À présent, on peut tourner la page et rêver. Rêver d'un monde où chacun est devenu un homme et où chacune est devenue une femme.

Où tous ont dépassé, les uns, leur angoisse de castration ; les autres, leur complexe de castration. Où tous ont intégré leur anima et animus forts, où chacun se sent enrichi par eux. Où les mystères de la maternité mettent en joie et n'inquiètent plus. Où l'on ne craint plus le sexe opposé.

C'est, sans doute cela, devenir un homme.

Florence BOISSE





Fue el 28 de Septiembre de 1966. Un grupo de 18 jóvenes estudiantes, obreros y sindicalistas, desvió un avión de Aerolíneas Argentinas y aterrizó en Malvinas. Allí, hicieron flamear la bandera argentina durante treinta y seis horas, antes de entregarse a las autoridades católicas en las islas. La Justicia Federal los condenó. Para muchos, sin embargo, fueron los responsables de una gesta patriótica que reinvindicó por primera vez los derechos soberanos argentinos en esa parte de la Provincia. En este informe un repaso del operativo con testimonios aportados por el Dr. José Salomón, que fue abogado defensor de los jóvenes, y de Héctor Ricardo García, director del diario Crónica de Buenos Aires que acompañó al grupo armado.

El último 28 de Septiembre se cumplieron 30 años del "Operativo Cóndor", llevado a cabo en 1.966. Ese día, un grupo armado de 18 jóvenes desvió un avión de Aerolíneas Argentinas hacia las Islas Malvinas, donde la Bandera Nacional "flameó por treinta y seis horas". El avión Douglas DC4 con destino inicial a Rio Gallegos, partió de aeroparque a las 0:34 horas. Su comandante era Ernesto Fernandez García, y viajaban como pasajeros, entre otros, el gobernador del por ese entonces Territorio Nacional de Tierra del Fuego, contraalmirante José María Guzman, Luciano Preto y su hijo Dany. Los jóvenes que montaron el operativo, en su mayoría empleados metalúrgicos militantes de partidos nacionalistas, fueron condenados a su regreso por la Justicia Federal argentina. Pero a pesar de que se los consideró delincuentes, muchos interpretan su audaz acción como una verdadera gesta patriótica, quizá la primera que reivindicó los derechos soberanos argentinos sobre las Malvinas. Aunque los libros de historia y los manuales escolares casi no hagan mención a ello.

Rumbo a Malvinas

El Operativo Cóndor fue comandado por Dardo Manuel Cabo, periodista, metalúrgico y activo militante nacionalista de aquellos años. Con él actuaron Fernando Aguirre, Norberto Karasiewicz, Andrés Castillo, Luis Caprara, Victor Chazarreta, Ricardo Ahe, Juan Bovo, Edelmiro Navarro, Ramón Sánchez, Pedro Tursi, Juan Rodriguez, Pedro Bernardini, Alejandro Giovenco Romero, Fernando Lisardo, Edgardo Salcedo, Aldo Ramirez y María Cristina Verrier.

El Dr. José Salomón, abogado local que patrocinó a buena parte de estos jóvenes, recuerda que según consta en el expediente aproximadamente a las seis de la mañana, y ya sobrevolando la ciudad de Santa Cruz, el grupo tomó el avión y previo a conversar con el comandante -que alegaba falta de combustible- lo obligó a tomar rumbo 105 con destino a las Islas Malvinas. A los pasajeros se les comunicó, para no atemorizarlos, que se regresaba a Comodoro Rivadavia.

Por su parte, en la acusación del Fiscal Federal de Tierra del Fuego, Jorge Torlasco, se sostiene que a pesar del manto de nubes existente, el piloto logró encontrar las Islas, valiéndose de cierta deformación en dicho manto que lo indujo a pensar que debajo debía haber tierra firme. Entre claros pudieron divisar tierra, localizaron la ciudad, y luego de hacer alguno virajes de reconocimiento, aterrizaron en una pista de carrera de caballos, evitando distintos obstáculos que allí había. No bien se detuvo el avión descendió el grupo de jóvenes armados, y procedió a colocar banderas argentinas en las inmediaciones. A las 9:57, en Puerto Rivero -después sería Puerto Argentino- Dardo Cabo firma el siguiente comunicado: Operación Cóndor cumplida. Pasajeros, tripulantes y equipo sin novedad. Posición Puerto Rivero, Islas Malvinas, autoridades inglesas nos consideran detenidas. Jefe de Policía e Infantería tomados como rehenes por nosotros hasta tanto gobernador ingles anule detención y reconozca que estamos en territorio argentino...

El comunicado fue difundido por la radio del avión. Y a las 18 horas se complementó con otro que decía: Informa Operación Cóndor: después de escuchar misa en castellano dentro del avión, fueron liberados los rehenes ingleses.

El operativo según Héctor Ricardo García

Tal como lo recuerda el diario Crónica de Buenos Aires, en un suplemento especial editado el domingo 29 de Septiembre, su director Hector Ricardo García, fue el único periodista en actividad que viajó acompañando al Operativo Cóndor. Dice este medio que la audaz y muy riesgosa acción conmocionó no solo a nuestro gobierno (ese mismo día el dictador Juan Carlos Onganía cumplía tres meses de mandato) sino al mundo, provocando comentarios en toda la prensa. Los 18 argentinos contaban con mucho y sofisticado armamento transportado clandestinamente en el avión, pero el cansancio, la falta de alimentos y agua los obligaron a rendirse. García publicó un libro en 1.994, titulado Cien veces me quisieron matar, donde relató todas las vivencias, incluida la suya, del primer acontecimiento vinculado a Malvinas que conmocionó a los argentinos. En el suplemento de Crónica, el periodista describe lo que ocurrió después de que el sacerdote Rodolfo Roel ofició la misa en el avión:

A las seis de la tarde, una fuerte lluvia comenzó a caer sobre la Isla. No obstante, varios pobladores y los infantes de marina (ingleses) se daban a la tarea de colocar grandes reflectores en las inmediaciones del avión, para poder observar sin problemas los movimientos de los ocupantes de la máquina. Además, el cerco armado ya estaba al máximo. En los siete jeeps ubicados detrás del avión se habían apostado policias, infantes y pobladores armados; otro tanto en los coches ubicados delante, mientras en lo alto del cerro tres carpas de campaña revelaban que en su interior también había efectivos. Se calcula que unos cien hombres, de los 120 habitantes de la Isla, estaban en pié de guerra, pese a la inclemencia del tiempo y la fuerte lluvia, que cayó sin tregua durante mas de dos horas.

Mientras los 18 integrantes del comando se encerraban en el avión, como único refugio para planear sus futuras acciones, los tripulantes y pasajeros del vuelo 648 (que habían sido trasladados hasta el centro de la ciudad para recibir alimentos y hospitalidad) disfrutaban de buenas comodidades que les brindaron los habitantes.

A las 4:30 horas del 29 de Septiembre, se conoció un mensaje del gobernador inglés de las Islas. En el mismo, el representante real expresaba: están totalmente cercados; si intentan salir del avión, los soldados y policias tienen ordenes de tirar. No respondemos por vuestra vidas. Es preferible que se rindan. La respuesta del jefe del comando fue negativa.

Poco después de las 15, el padre Roel fue a visitar a los muchachos, como les decía con temblorosa y suave voz, mezcla de ingles y castellano. Y allí, a título personal, como siempre hablaba, les solicitó que entregaran sus armas y se rindieran. La respuesta fue la de siempre: no estamos dispuestos a deponer las armas.

Finalmente se llegó a un pacto: los argentinos depondrían de su actitud, siempre y cuando fueran acogidos por la Iglesia Católica, y quedaran exclusivamente a cargo del padre Roel.

A las 17, todos los cóndores con el sacerdote y el comandante formaron junto a la bandera argentina que estaba flameando desde la mañana anterior, y procedieron a arriarla. Luego, con ella en brazos, entonaron el Himno Nacional Argentino, de viva voz, mientras atónitos custodios ingleses, sin moverse de sus puestos pero siempre con las armas listas, seguían con atención la emocionante ceremonia. Media hora mas tarde, el comandante de la nave, Fernandez García, recibía sobre su avión todas las armas.

Las horas avanzaban y nada se sabía sobre la suerte de los integrantes del operativo y la mía. Nadie podía precisar dónde seríamos juzgados. En Argentina o en Inglaterra.

El 1 de Octubre, los argentinos fueron transportados en una lancha carbonera inglesa hasta el barco Bahía Buen Suceso. En ese momento Cabo tomó las siete banderas argentinas, y tal como lo había prometido, en vez de bajar con ellas enarbonándolas (como era la idea) las entregó al almirante Guzmán en una bolsa, diciendo en la oportunidad las siguientes palabras: Señor Gobernador de nuestras Islas Malvinas, le entrego como máxima autoridad aquí de nuestra patria, estas siete banderas. Una de ellas flameó durante 36 horas en estas Islas y bajo su amparo se cantó por primera vez el Himno Nacional.

El viaje desde las Malvinas hasta Tierra del Fuego se extendió desde las 19:30 horas del 1 de Octubre hasta las 3 de la mañana del 3 de Octubre, en que llegaron a Ushuaia.

Delincuentes o patriotas?

El Juez Federal de Tierra del Fuego, Miguel Angel Lima, procesó a los integrantes del Operativo Cóndor en atención a los delitos de privación de la libertad personal calificada y tenencias de armas de guerra, por los que finalmente fueron condenados a distintas penas el 26 de Junio de 1.967. Esta sentencia fue confirmada por la Cámara Federal de Bahía Blanca, el 13 de Octubre de ese mismo año, aunque algunas consideraciones de los jueces, citadas por el Dr. Salomón, sugieren un espíritu distinto al de la condena. Por ejemplo, la decisión judicial ordena la devolución de las banderas a su propietario, Dardo Manuel Cabo. El juez Lima sostuvo que ...las banderas argentinas, por el hecho de haber tremolado sobre una porción irredenta de tierra de la Patria, no son ni pueden ser consideradas instrumento de delito. Por ello corresponde su oportuna devolución a quien ha demostrado actuar como su propietario. Y como el propio Salomón y los demás abogados defensores habían pedido que las banderas sean entregadas al Museo Histórico Nacional, el juez Lima contestó que cualquiera fuera la opinión del infrascripto, escapa a sus funciones disponer sobre el destino solicitado. No pretendamos anticiparnos al juicio de la Historia. Dejemos a la posteridad lo que es de la posteridad. Solo el tiempo que acalla las pasiones y afina las perspectivas es el capaz de dar su paso sereno e imparcial. Hector García concluye diciendo en el suplemento de Crónica que Dardo Manuel Cabo fue muerto por efectivos del ejército, mientras estaba detenido, el viernes 6 de Enero de 1.977 en un calificado confuso episodio en una ruta de Coronel Brandsen (provincia de Buenos Aires). Se dijo que intentó escapar.

Fui a Malvinas a reafirmar la Soberanía Nacional y quiero aclarar que en ningún momento me he entregado a las autoridades inglesas, sino que acepté el hospedaje de la Iglesia Católica ofrecido a través del Arzobispo de las Islas Malvinas; que me consideré detenido por la Autoridad Argentina que allí reconocí en el Comandante de Aerolíneas, entregándole al Gobernador de Tierra del Fuego e Islas Malvinas, señor Almirante Guzmán, las banderas argentinas que flamearon en tierra malvineña durante treinta y seis horas



Dardo Manuel Cabo

Prensa Libre de Ushuaia





Si bien no existe una personalidad propia del paciente con diabetes, la experiencia clínica revela que, hay ciertas problemáticas que le son comunes. Estas giran en torno a la dificultad en aceptar la incurabilidad de la enfermedad. Los cambios, las limitaciones, las renuncias que siempre acompañan el enfermar tienen, en este caso, la particularidad de ser definitivas. A esto se agrega la exigencia de incorporar de un modo inmediato modificaciones en sus hábitos cotidianos.

El paciente siente que "de un día para otro" su vida cambió, él debe suplir con su conducta una función que hasta ese momento era ejercida por el páncreas. Esto implica para el Yo una exigencia de renuncia por un lado y de asunción de responsabilidades por otro.

La perentoriedad de los cambios y la calidad de los mismos, sobre todo en la diabetes tipo I, coloca al paciente en una situación de extrema exigencia para la cual, pocas veces está preparado.

¿Cuál es la problemática común?

Hay en estos pacientes un movimiento pendular permanente entre la queja y la añoranza por la libertad perdida y el esfuerzo por incorporar el repertorio de conductas que asegure el cuidado y el control de la enfermedad.

La cronicidad y la irreversibilidad los enfrenta con la necesidad de elaborar la pérdida de un antes que ya no podrá recuperarse y un presente que demanda cambios inmediatos y permanentes. Esto requiere de una tarea psicológica que gire en torno al duelo por la pérdida. Duelo en el que está comprometido la relación con el propio cuerpo, es allí donde aparece el daño. El cuerpo, sostén primario de identidad, emerge ahora ubicándose en el centro de la escena. Ha pasado a ser objeto de dolor y sufrimiento, impone limitaciones al deseo, quiebra la ilusión de ser como los otros, marca diferencias, coarta libertades.

La enfermedad se inserta como una cuña en la relación del sujeto con su cuerpo. La imagen del cuerpo, sostén del narcisismo, se ve afectada y conmovida.

La enfermedad pasa a ser vivida como una herida narcisista, muchas veces intolerable, quedando el paciente anclado en esa problemática sin tener conciencia de ello. Esto es lo que habitualmente subyace detrás de las múltiples y variadas dificultades en asumir la dirección de su propio cuidado.

Las transgresiones en la dieta, las conductas compulsivas a ingerir alimentos prohibidos, las resistencias al automonitoreo, el ocultamiento de la enfermedad, son algunas de las conductas que revelan que esa herida no ha sido "cerrada".

Ligados a ella quedan afectos y vivencias, muchas veces disociadas, otras no expresadas, mudos diálogos internos, que se erigen como verdaderos obstáculos en la incorporación de la información. Solamente así se explica que un importante número de pacientes, a pesar de haber recibido educación diabetológica, no logre apropiarse del saber y modificar sus hábitos de conducta.

Es que esa apropiación requiere de un trabajo psicológico que no siempre el paciente puede hacer solo. Profundizar en la relación íntima y no siempre consciente que cada uno tiene con su enfermedad se torna un requisito indispensable para que la educación devenga en un "verdadero aprendizaje".

Algo ampliamente concensuado en la comunidad científica y refrendado por la Declaración de las Américas sobre la Diabetes es la prioridad de "velar porque los pacientes puedan adquirir los conocimientos y aptitudes que los faculten para el autocuidado de su enfermedad". El desafío de los próximos años será valorizar y facilitarle al paciente los espacios profesionales en los cuales esos bstáculos psicológicos puedan ser superados. Cuando esto ocurra podremos decir que la Ciencia habrá contribuido a la construcción de una más sana subjetividad.

Health I. G. News





AIDE AUX VICTIMES DE L'OURAGAN «MITCH»

Le Honduras durement frappé par cet ouragan


Le 7 novembre dernier, il était dénombré plus de 7 000 morts, 22 000 disparus, plus de 2 millions de personnes évacuées…

Toutes les cultures sont détruites, 90% du territoire est privé d'eau potable, plus de 70 ponts sont impraticables sans compter les inondations, les glissements de terrain qui ont emporté au moins 8 000 maisons dans la seule ville de Tegucigalpa…

Aujourd'hui, les épidémies et la famine sont de nouvelles menaces…

Les dégâts sont considérables. Les pertes sont difficiles à chiffrer.

Pour l'heure, le pays nécessite les produits de première nécessité, à commencer par : des médicaments, des vêtements pour enfants, des couvertures, des draps, des denrées alimentaires non périssables, du matériel d'outillage, etc.

CE PAYS A BESOIN DE VOUS,
DE NOUS TOUS

En mon nom personnel et au nom de notre association, je fais appel à votre fraternité, à la solidarité de tous face à une catastrophe dont le peuple attend notre soutien.

L'ambassade du Honduras en France (8, rue Crevaux – 75008 Paris – téléphone : 01 47 55 86 45) a ouvert un compte pour les versements au nom de :


"Fonds victimes ouragan Mitch"
Société Générale – 7, place de Fontenoy – 75007 Paris
code banque 30003 – code agence 03301
nº de compte : 00051220136-09

Nous ne pouvons pas rester impassibles :

LE HONDURAS COMPTE SUR NOUS TOUS

Il faut l'aider. Merci de tout coeur.

Note : Les personnes non résidentes en France peuvent prendre l'attache de l'ambassade ou du consulat du Honduras de leur pays de résidence pour obtenir toute information sur les numéros des comptes bancaires ouverts pour les versements.



AYUDA A LAS VICTIMAS DEL HURACÁN «MITCH»

Honduras fue devastado por este huracán


El 7 de noviembre, se contaban 7 000 muertos, 22 000 desaparecidos, más de 2 millones de personas evacuadas…

Todas las plantaciones fueron destruidas, 90% del territorio está privado de agua potable, mas de 70 puentes fueron destruidos, sin contar con las inundaciones, los deslices de terreno que destrozaron 8 000 casas en la sola ciudad de Tegucigalpa…

A la hora actual, las epidemias y el hambre son nuevas amenazas…

Los siniestros son considerables. Las perdidas difíciles de evaluar.

Por el momento, el país necesita los productos de primera necesidad, empezando por: medicamentos, ropa para niños, cobijas, sábanas, comida, material de construcción, etc.

ESTE PAÍS NECESITA DE USTEDES,
DE TODOS NOSOTROS

En mi nombre personal, y en nombre de nuestra asociación, acudo a su fraternidad, a la solidaridad de todos ante una catástrofe de un pueblo que espera nuestra ayuda.

La embajada de Honduras en Francia (8, rue Crevaux–75008 Paris, teléfono: 01 47 55 86 45) abrió una cuenta bancaria para la ayuda financiera bajo el nombre:

"Fonds victimes ouragan Mitch"
Société Générale–7, place de Fontenoy–75007 Paris
código banco 30003–código agencia 03301
n° de cuenta: 00051220136-09

Ante un tal evidencia, no podemos quedar impasibles:

HONDURAS CUENTA CON TODOS NOSOTROS

Tenemos que ayudar. Gracias de todo corazón.

Nota: Las personas no residentes en Francia pueden comunicarse con la Embajada o el Consulado de Honduras en su país para obtener los datos de las cuentas bancarias de emergencia abiertas en sus países respectivos.

Jacqueline de Pierrefeu




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