NUMÉRO 192 REVUE BIMESTRIELLE octobre 2022…décembre 2022

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Auteur Titre de l'article Título del artículo
 
Pioton-Cimetti, E. Graciela Éditorial Editorial
  La justice La justicia
 
Bernard, Hervé La justice
 
Baleani, Eduardo Justicia horizonte
 
Delagneau, Philippe La justice
 
Giosa, Alejandro Justicia
 
Manrique, Carla La justicia
 
Recherche/Investigation Groupe de travail
 
SOS Psychologue Séance d'analyse de rêves de aout 2022
 
Thomas, Claudine La justice


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Il s'agit ici, non de la justice rendue par une autorité sociale, fonction juridictionnelle, mais de la justice en tant que principe moral, distinction du juste et de l'injuste.

En ce sens, la justice peut être définie comme le respect et la défense du droit.

Aussi bien le droit moral que le droit positif qui se présente à peu près exclusivement sous la forme de traditions et de coutumes souvent à caractère religieux.

La justice est donc fondée, comme le droit, sur la valeur de la personne humaine.

Doctora E. Graciela Pioton-Cimetti



La justice, c'est le pire chapitre de ma vie. Ma mère n'a pas entendu sa fille lui demander des conseils. Elle s'est laissé abandonner, sans penser à elle-même et à sa fille.

Et Lila représente ma vie.

Lila, son mystère et sa fille (II)

(extrait de NICANOR)

La fille de Lila souffrirait jusqu'au désespoir de l'impossibilité de pénétrer le mystère de sa mère. Ni les pleurs ni les protestations ne pourraient altérer l'apparente immobilité du lac profond de Lila.

Sa fille buterait contre un mur de silence : les petits poings ensanglantés, les mains ouvertes et blessées de l'adolescente et enfin les mains fermées de la femme qui acceptait la défaite. Des holocaustes permanents sur l'autel de la déesse mère impénétrable. Tout était mal sans l'être. Lila n'émettait pas de jugements, mais elle n'apportait aucun réconfort non plus. Dans un certain sens, les pas de la petite fille se perdaient en se perdant elle-même dans ce chaos de la quête de la mère. Maman n'a jamais répondu !

Résignée, en devenant plus grande, elle se voua à contempler sa mère à partir de sa capacité en apparence minime, mais peut-être, essentiellement, infinie de compréhension ; quête insatiable pour parvenir à « ébranler Maman ». L'adorer, l'implorer, la pleurer, l'insulter, l'aimer, l'offenser. À tous les cris une seule réponse était donnée : Lila n'était qu'un miroir ; à chaque expression, à chaque explosion de la petite fille, tout se retournait contre elle-même. Impénétrable et silencieuse Lila ! Jamais un geste d'amertume ou une réprimande. Seulement une dignité qui s'étendait dans un espace incommensurable et dans un non-temps.

Lila n'a jamais eu d'ennemis en apparence, parce qu'en réalité la plupart dans son entourage furent ses ennemis non déclarés. Les femmes la jalousaient, les hommes la désiraient et la détestaient, parce qu'elle était inaccessible et prometteuse en même temps.

Sa maladie, la surdité, eut au moins un avantage secondaire : tous voulaient comprendre le monde à travers son expérience du silence ; chacun se voyait sourd lui-même et s'appliquait à ce que la surdité ne se transforme pas en solitude.

Lila souffrait sans doute de ne pas avoir d'espace qui lui soit propre, ni pour penser, ni pour sentir. Les autres, tout comme Jorge, se chargeaient de l'expression de ses émotions, de ses réflexions. Lila se submergea de plus en plus profondément dans une sensualité, qui peut se décrire par le simple fait de la voir vivre.

Avant l'âge de six ans, la petite fille entra au collège Nuestra Señora de la Misericordia. Elle était sous la protection non seulement de l'Enfant-Jésus, mais de généreuses sœurs italiennes et argentines. Les religieuses avaient pour devise : « Les mains dans le travail et le cœur en Dieu. » Le chemin de la maison au collège représentait une déchirure pour la petite fille, parce qu'on ne peut se sentir bien en classe sachant que l'on retourne tous les jours à la maison, dans une ambiance bien définie où Maman tient son rôle. Elle ne pouvait pas aimer le collège, parce qu'il exaltait en même temps les valeurs de la discipline, de l'ordre et du respect, les larmes aussi bien que la joie. Le collège mettait en évidence, par contraste, l'indiscipline, le désordre et l'insécurité d'un foyer où la mère affirmait une telle présence qu'on restait sans possibilité de se différencier.

Se réveiller fatiguée, le corps lourd d'assumer tous les jours le poids de la solitude. Se réveiller au milieu de la nuit pour occuper un espace. Insomnies de petite fille, d'adolescente, recherche fougueuse de la liberté. Rêves prématurés où l'on est dévoré et où l'on a peur… Peut-être le désir inconscient de tout détruire pour survivre.

Tout détruire, sauf la mère, matrice ardente, forme essentielle du désir. Plaisir de s'enrouler dans son lit, à la recherche d'une expérience perdue, trace unique de la vie dans le ventre de la mère. Lila silence, Lila justice, imperturbabilité.

La petite fille alla au-delà de toute attente ; un jour elle coupa les amarres, elle partit vers un autre pays, elle tua la mère !

Doctora E. Graciela Pioton-Cimetti



Qu'est-ce que la justice ? Il est possible de répondre à cette question de bien différentes manières, sans ordre particulier :

· un ministère qui rassemble les agents mettant en œuvre les textes de loi organisant la vie de nos concitoyens, de nos entreprises, de notre environnement, de nos infrastructures,…

· une valeur, un concept, un principe, au choix, ou tous à la fois, sur lesquels s'appuient la « loi » et tous les codes et textes qui en découlent, et qui sont nécessaires au bon fonctionnement de notre société,

· un sentiment que nous ressentons, quand nous estimons avoir été lésé par un autre, par un groupe, par une organisation, par un système, par notre pays, voire par le destin quand la source de cette injustice ne peut pas être nommée,

· un ensemble de spécialistes du droit et de la sécurité, qui mettent en œuvre des textes réglementaires, en contrôlant, en interpellant, en enquêtant, en jugeant, en décidant des amendes, en appliquant des peines,

· un système de lois permettant de protéger chaque citoyen des autres, des organisations, des systèmes, afin que tous ses droits soient respectés et que sa vie soit préservée, de manière continue,

· Un palais de justice, qui trône bien ostensiblement au milieu de la ville, parmi les différentes institutions.

La liste pourrait être sans doute prolongée par chacun (une blessure, une manifestation).

En bref, la justice désigne tout un pan de notre environnement, de notre vie sociale, de notre vie personnelle, car elle fait partie d'un pacte social, qui s'est construit lentement, non sans difficultés et batailles, sur des centaines ou plutôt des milliers d'années, dès lors que les hommes se sont regroupés en communautés humaines, et auquel est censé adhérer le plus grand nombre, afin de vivre ensemble en harmonie et en paix. C'est donc une construction sociale, dont les principes et le système de textes dépendent par ailleurs fortement de l'histoire du pays, de sa culture, des religions qui s'y sont développées, même si l'objectif est commun : faire vivre ensemble une communauté, ce qui d'ailleurs n'est jamais parfaitement atteint.

La justice s'apprend dès l'enfance par le biais de l'éducation de nos parents et des valeurs qu'ils ont essayé de nous inculquer, mais aussi à l'école avec son enseignement et le système de valeurs, qui le sous tend et/ou l'accompagne et qu'elle promeut. Depuis quelques années, la justice est aussi abordée directement ou indirectement dans les média et aussi, plus récemment, dans les réseaux sociaux, qui sont devenus prépondérants dans toutes nos sociétés.

Qu'en est-il alors de la justice au niveau individuel ? À un psychologue, à qui il était demandé, ce qu'il pouvait dire ou faire concernant son patient, il a répondu, fort justement : « je peux dire, à mon patient lui-même ou à une tierce personne, ce que mon patient estimerait comme acceptable, ma ligne rouge est définie en fonction de ce que penserait et ressentirait mon patient, par rapport à ce que je dirais ».

Chaque jour, nous échangeons avec de nombreuses personnes et nous effectuons une grande quantité d'actions, en général en pleine conscience, mais aussi, très souvent, inconsciemment, sans nous en rendre compte. Nous sommes-nous poser la question : « chacun de mes propos, chacun de mes actes étaient-ils justes ? » ? Je pense que la réponse est en très grande majorité négative, car nous agissons habituellement par habitude, celle-ci étant bien souvent une candidate ennemie du bien, même si parfois nous réfléchissons à la portée de nos actes et paroles, notamment quand ceux-ci sont nouveaux dans notre vie quotidienne.

Mais chacun a son propre vécu, son propre ressenti, qui peut fluctuer en fonction de son humeur, de son état de santé psychologique, de l'évolution de sa pensée, qui ne sont pas inscrits sur son front ou dans son CV, que cette personne soit nouvelle pour nous ou fasse partie depuis longtemps de nos proches. Imagine-t-on ce qu'elle peut comprendre ou ressentir face à nos paroles et à nos actes ? Souvent, nous nous fions à la réaction apparente de l'autre ou à ce qui nous paraît généralement admissible par les autres. Est-ce suffisant ? Certainement non, il est toujours difficile, voire impossible de savoir ce que pense ou ressent l'autre, soit parce qu'il ne veut pas le montrer, soit parce que la réaction est inconsciente ou cachée.

La justice, fondement de notre société et du bien-être de ses membres, commence par le vécu que nous en avons par rapport à ce que nous pensons, par rapport aux projets que nous construisons, et se développe en soi par un certain questionnement sur la portée de nos paroles, de nos actes, et sur les valeurs qui les accompagnent.

Je souhaiterais compléter ma réflexion sur la responsabilité de l'homme vis-à-vis de l'environnement. Nos actes sont-il toujours justes vis-à-vis de la Nature, qui agit parfois, avec une certaine violence, comme pour nous rendre la monnaie de notre pièce.

Hervé Bernard



Ce thème était bien présent dans ma pensée lorsque je découvris à la télévision une série policière qui décrivait en substance l'organisation et le fonctionnement de la police française en l'an 1905.

Avant la projection du film, je vois apparaître sur l'écran cette sentence d'un auteur inconnu : « L'institution n'a ni foi ni intelligence, seuls les hommes en ont. »

Elle m'apparaissait comme une synthèse de ma pensée. Que dire de plus pertinent au risque d'un bavardage inutile ?

Quelque chose me titillait cependant et je devais y apporter une réponse pour moi-même avant tout, puisque j'avais décidé d'écrire cet article pour sa parution dans la lettre SOS.

L'auteur semble distinguer la foi de l'intelligence. Si nous parlons de la foi chrétienne, nous devons d'abord la situer dans le centre de nos émotions et d'expérience nous pouvons affirmer que ce centre a une vie indépendante quoiqu'en relation avec nos autres fonctions corporelles et intellectuelles. Une vie marquée par sa relation aux mondes, sa rapidité d'action, sa puissance, sa sensibilité. Cela devrait semble-t-il nous inciter déjà à reconnaître dans son fonctionnement une intelligence particulière adaptée à sa fonction. Si donc nous considérons que le centre de nos émotions n'est pas stupide, l'intelligence évoquée par l'auteur pourrait faire référence à un autre centre d'activité, celui de notre intellect, qui lui aussi d'expérience possède sa propre relation aux mondes, son propre rythme de vie et sa propre sensibilité.

Quant à l'institution, je la perçois comme une organisation complexe, des livres de lois innombrables rangés dans de vastes bibliothèques, un sanctuaire de droit et de lois.

Mais que vaut ce sanctuaire sans la présence vivante et consciente des hommes, cet homme capable de se relier et de comprendre le penser et le sentiment créateur de ses auteurs, le but et le sens de ses textes, la nécessité de la loi, ses horreurs et ses bienfaits ?

Qui peut faire la distinction consciente entre ce qui est nommée justice et ce qui est juste ? Qui est vibrant aujourd'hui pour rechercher ce qui est juste à travers l'exercice de la justice ?

L'homme pense toujours faire ce qui lui semble bon et juste. Il ne fait pas le mal pour le mal, mais il utilise toujours la justification pour se convaincre et convaincre les autres que ses pensées et ses actions sont pertinentes.

Seul l'homme réellement conscient recherche ce qui est juste, seul l'homme juste peut réellement rendre la justice.

À la lecture de mon tableau de vie, je me suis mis à penser qu'il me serait possible aujourd'hui d'envisager l'exercice du métier d'avocat, chose impensable dans mon passé et encore hier. Je sais aujourd'hui comment j'aurais eu à emprunter ce chemin, quelles embuches attachées à ma nature j'aurais eu à éviter.

D'abord, je ne me serai pas identifié à un idéal d'être, à des idéaux de valeurs que je n'aurais pas reconnus chez les êtres dans l'exercice de leurs enseignements et de leurs professions.

Pour me rappeler mon but, le sens de ma quête, discerner mon essentiel du superficiel, mon supérieur de l'inférieur, il m'aurait fallu acquérir le pouvoir qui me donnerait la force d'être chaque jour un peu plus courageux, un peu plus résilient, un peu plus humble, un peu plus permanent.

Il m'aurait fallu attendre patiemment le moment opportun à ma naissance, à l'exercice de cette profession selon mon Tout.

Bien vivre sur notre planète nécessite des moyens financiers importants, il m'aurait fallu alors accepter d'exercer ma profession dans le monde des « affaires ». J'aurais acquis une expertise sérieuse, le temps aussi de constituer un bon réseau social professionnel tout en me mettant à l'abri du besoin par des investissements sérieux.

Et puis ma seconde naissance à ce monde, j'aurais ouvert mon propre cabinet pour atteindre cette liberté consciente de pouvoir choisir les « affaires » et les hommes ».

Comment aurais-pu renseigner ma carte professionnelle ? Bien sûr « Maitre Philippe Delagneau - Avocat » en caractères conventionnels. Et pour moi-même, en reconnaissance à cette Force omniprésente dans la poursuite de mes objectifs, j'aurais fait imprimer en bas de la carte, en très petits caractères, en filigrane presque invisible, « Maître de danse ».

Car la Vie me fait la percevoir comme une danse, une danse sacrée, celle de la conscience, de l'énergie, de la matière, toujours en mouvement, toujours en transformation, une danse qui donne la possibilité à l'homme s'il en éprouve la nécessité de vivre une vie pleinement consciente. Une danse sacrée qui dans cette profession se danserait à trois, l'avocat et son « client », la justice et l'homme, unis dans une trinité par l'amour conscient de ce qui est juste.

Et puis il me revient en mémoire le film « Ténor » de Claude Zidi fils qui évoque le chemin d'évolution d'un être désœuvré d'une banlieue sans espoir. Il livrait occasionnellement des sushis et un jour, il en livra à un professeur de chant émérite de l'Opéra Garnier. Il suivit sérieusement son enseignement jusqu'à passer une audition qui allait changer sa vie. Se sachant mourante, son professeur « Marie » lui adressa ce courrier 

« Antoine, si je vous écris, c'est pour vous prévenir que je ne pourrai être à vos côtés le jour de l'audition. Vous savez, il faut croire au destin et c'est ce destin qui m'a mise sur votre chemin le jour où nous nous sommes rencontrés.

Votre voix m'a fait revivre mes premières émotions d'opéra. Si je croyais en lui, je vous dirais comme Dieu que je voudrais vous voir toucher du doigt les étoiles, mais je ne crois qu'au présent et les étoiles, j'en suis plus proche que vous puisque le destin a un autre projet pour moi.

Je n'ai pas eu d'enfant, mais j'ai fait naître des talents, des carrières, de l'art, de la beauté, et la lumière que j'ai trouvée en vous Antoine m'a rendu très heureuse. Essayez de ne pas être en colère, dites-vous que la plupart des gens ne vivent pas leur vie et que vous avez de la chance.

Vous avez peur de ne pas être à votre place, c'est normal. Mais vous avez cette étincelle, il ne vous reste plus qu'à croire en vous. Rappelez-vous toujours que le jour où nous nous sommes rencontrés vous m'avez suivi, rappelez-vous de tous ces cours où vous n'avez jamais renoncé.

Vous aurez été mon dernier élève et le dernier très beau cadeau que la vie m'ait faite. Croyez-moi Antoine, vous êtes vraiment à votre place.

L'amour est immense, et on ne sait jamais où peut vous conduire une commande de sushis ».

Écrit à Chessy, le 23 janvier 2023
Philippe Delagneau



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SOS Psychologue



Tout d'abord, de quelle justice s'agit-il ? Est-ce qu'une société juste est possible ?

Nous pouvons distinguer deux mondes :

Dans ce premier monde, la justice est faite par les hommes et pour les hommes et le mensonge ainsi que l'hypocrisie sont omniprésents.

C'est cette propension de l'homme à commettre toutes sortes d'outrages qui conduit le philosophe Hobbes à affirmer dans son célèbre aphorisme : « l'homme est un loup pour l'homme ». Oui, cet homme est un être animé d'un égoïsme qui le pousse à rechercher sa propre satisfaction, même au détriment de ses semblables, sans état d'âme. Selon cette conception, il me semble difficile de parler de justice dans la société où nous vivons et telle que nous la vivons.

L'importance de la justice dans une société se mesure à sa capacité à préserver les droits naturels grâce à des lois. Qui a le souci de la justice, qui respecte le droit et l'équité sociale dans un monde qui se désocialise toujours davantage ?

Quelle valeur réelle pouvons-nous attribuer à cette justice de nos jours ? Aucune et cela dure depuis si longtemps et rien ne change.

Face aux injustices criantes : inégalités des salaires, discriminations à l'embauche, erreurs judiciaires, privilèges acquis sans travail, peuples opprimés, croyants persécutés, enfants mal traités, les injustices raciales, religieuses, sociales et légales abondent. Et si nous restons sourds, les cris de la rue ou les banlieues en ébullition nous réveillent pour un temps pour se rendormir aussitôt.

Dans cet autre monde, si lointain et si présent à la fois, s'exerce à mes yeux une seule justice que je nommerai la justice réelle et objective, la justice divine. Elle renferme avant tout en son sein et dans ses lois des valeurs qui respectent le droit pour l'homme à l'équité, à la liberté fondamentale d'Être. Elle est pure, sans mensonge ni hypocrisie, bien loin de la soi-disant justice des hommes. A qui vit cette justice divine, elle apporte la paix en soi et avec nos semblables.

Nous pouvons voir encore aujourd'hui où la justice humaine avec et malgré ses multiples organisations institutionnelles nous mène : à la guerre et non à la paix.

Fait à Chessy, le 13 Janvier 2023
Claudine Thomas