NUMÉRO 191 REVUE BIMESTRIELLE juillet 2022…septembre 2022

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Auteur Titre de l'article Título del artículo
 
Pioton-Cimetti, E. Graciela Éditorial Editorial
  Apocalypse Apocalipsis
 
Bernard, Hervé Apocalypse
 
Baleani, Eduardo Apocalipsis y muerte
 
Delagneau, Philippe Apocalypse
 
Giosa, Alejandro Apocalipsis
 
Manrique, Carla Apocalipsis
 
Recherche/Investigation Groupe de travail
 
SOS Psychologue Séance d'analyse de rêves de septembre 2022
 
Thomas, Claudine Apocalypse


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La raison est la faculté de l'ordre.

L'acte volontaire se caractérise par la conception claire du but et des moyens requis pour l'atteindre.

Il y a des circonstances où la Patrie incarne des valeurs si hautes que, si ces valeurs sont menacées, elle devient presque un absolu.

En pareil cas, ce sont des valeurs ressenties par la communauté.

Il s'agit d'un combat contre la tyrannie et il faut détruire l'ennemi à tout prix.

Doctora E. Graciela Pioton-Cimetti



Pour moi, l'apocalypse a été la mort de mon grand-père maternel.

***

Reliant l'apocalypse au mal, je propose ce texte du pape François :
Mais Délivre-Nous Du Mal

Le bon grain et l'ivraie doivent mûrir ensemble jusqu'à l'époque de la moisson. Il est interdit d'avancer la date de la récolte ! C'est alors seulement que l'ivraie est brûlée. « Mais délivre-nous du mal » ; telle est la conclusion du Notre Père. Dans la prison pour mineurs située sur l'île de Nisida, en face de Naples, un garçon m'a fait don d'une confidence émouvante : « Il y a une unique phrase que je me répète le soir sous ma couverture avant de m'endormir : « seigneur, délivre-moi du mal » Entendre cela de la bouche d'un garçon de seize ans m'a fait comprendre la dimension concrète du mal. Dans nos homélies, vous parlez très souvent de Satan et vous le démasquez.

Voilà ce qu'est le mal. Le mal n'est pas quelque chose d'impalpable qui se dissipe comme le brouillard de Milan. Satan est une personne, et même très rusée. Le Seigneur nous dit qu'il s'en va quand on le chasse, mais qu'après un certain temps, quand on est distrait, y compris après plusieurs années, il revient, pire qu'avant. Il n'entre pas de force dans la maison. Non, Satan est bien élevé, il frappe à la porte, il sonne, il entre avec ses manières séduisantes et ses compagnons. Tel est le sens de ce verset : « Ne nous abandonne pas au mal ». Il faut être rusé dans le bon sens du mot, être agile, avoir la capacité de distinguer les mensonges de Satan avec lequel, j'en suis convaincu, on ne peut pas discuter. Comment se comportait le Christ avec Satan ? Ou bien il le chassait, ou bien il recourait à la Parole de Dieu, comme il l'a fait dans le désert. Le Christ lui-même n'a jamais discuté avec Satan, parce que si l'on commence on est perdu. Il est plus intelligent que nous, il nous fait perdre la tête, et à la fin c'est nous qui sommes perdus. Non, « va-t'en, va-t'en ! ».

Un jour j'ai été transporté en lisant un texte où vous citiez la phrase d'un grand poète, Léon Bloy : « Qui ne Prie Pas Dieu… »

«  ... prie Satan. »

Il n'y a pas d'alternative. Vous nous dites que le Mat doit être écrit avec une majuscule, « il a un prénom et un nom ».

C'est exact.

Même dans notre maison ?

Oui, même dans notre maison. Satan est habile, il fait semblant d'être bien élevé avec nous. Avec nous les prêtres, avec nous les évêques : il entre avec adresse, et les choses finissent mal si vous ne vous en apercevez pas à temps.

Le bon grain et l'ivraie

La parabole du bon grain et de l'ivraie, qui affronte le problème du mal dans le monde et souligne la patience de Dieu (voir Mt 13,24-30.36-43). La scène se déroule dans un champ où le propriétaire sème te blé ; mais une nuit, l'ennemi vient et sème l'ivraie (zizanie), un terme qui dérive, en hébreu, de la même racine que le nom « Satan » et qui rappelle le concept de division. Nous savons tous que le démon est un « semeur de zizanie », celui qui cherche toujours à diviser les personnes, les familles, les nations et les peuples. Les serviteurs voudraient immédiatement arracher la mauvaise herbe, mais le propriétaire les en empêche avec cette motivation : « Vous risqueriez, en ramassant l'vraie, d'arracher en même temps le blé » (Mt 13,29). Parce que nous savons tous que l'ivraie, lorsqu'elle pousse, ressemble beaucoup au bon grain et on risque de les confondre.

L'enseignement de la parabole est double. Il dit avant tout que le mal qui existe dans le monde ne vient pas de Dieu, mais de son ennemi, le Malin. C'est curieux, le Malin va semer l'ivraie la nuit, dans l'obscurité, dans la confusion ; il va là où il n'y a pas de lumière, pour semer l'ivraie. Cet ennemi est rusé : il a semé le mal au milieu du bien, si bien qu'il nous est impossible, à nous, les hommes, de les séparer nettement; mais Dieu, à la fin, pourra le faire.

Et nous en arrivons au second thème : l'opposition entre l'impatience des serviteurs et l'attente patiente du propriétaire du champ, qui représente Dieu. Parfois, nous avons une grande hâte de juger, de classer, de mettre les bons ici, les méchants là... Mais souvenez-vous de la prière de cet homme orgueilleux : « Mon Dieu, je te rends grâce parce que je suis bon, je ne suis pas comme le reste des hommes, méchants... » (voir Lc 18,11-12). Dieu, au contraire, sait attendre. Il regarde dans le « champ » de la vie de chacun avec patience et miséricorde : il voit beaucoup mieux que nous la saleté et le mal, mais il voit aussi les germes du bien et il attend avec confiance qu'ils mûrissent. Dieu est patient, il sait attendre. Que c'est beau : notre Dieu est un père patient qui nous attend toujours et il nous attend le cœur sur la main pour nous accueillir, pour nous pardonner. Il nous pardonne toujours si nous allons vers lui.

L'attitude du propriétaire est celle de l'espérance fondée sur la certitude que le mal n'a ni le premier ni le dernier mot. Et c'est grâce à cette espérance patiente de Dieu que l'ivraie elle-même, c'est-à-dire le cœur méchant avec de nombreux péchés, peut, à la fin, devenir du bon grain. Mais attention : la patience évangélique n'est pas de l'indifférence à l'égard du mal ; on ne peut pas confondre le bien et le mal ! Face à l'ivraie présente dans le monde, le disciple du Seigneur est appelé à imiter la patience de Dieu, à nourrir l'espérance avec le soutien d'une confiance inébranlable dans la victoire finale du bien, c'est-à-dire de Dieu.

À la fin, en effet, le mal sera enlevé et éliminé : au moment de la moisson, c'est-à-dire du jugement, les moissonneurs exécuteront l'ordre du propriétaire séparant l'ivraie pour la brûler (voir Mt 13,30). En ce jour de la moisson finale, le juge sera ]ésus, Celui qui a semé le bon grain dans le monde et qui est devenu Lui-même le « grain de blé » ; est mort et est ressuscité. À la fin, nous serons tous jugés de la même manière que celle avec laquelle nous aurons jugé : la miséricorde dont nous aurons fait preuve envers les autres, sera aussi utilisée pour nous. Demandons à la Vierge Marie, notre mère, de nous aider à grandir en patience, en espérance et en miséricorde à l'égard de tous nos frères.

Notre Père qui es au cieux,

que ton nom soit sanctifié

Que ton règne vienne

Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour.

Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.

Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du mal.

Doctora E. Graciela Pioton-Cimetti



L'apocalypse est littéralement la fin du monde De manière plus générale et moins extrême, elle peut représenter la fin d'un monde, un événement « épouvantable » qui bouleverse profondément notre environnement. Au minimum, elle désigne une rupture de plus haut degré, de plus grande intensité qu'une révolution.

À notre époque du dérèglement climatique, d'évolution de la géopolitique vers un monde de plus en plus instable et de réduction lente, mais inexorable de nos ressources, il me semble que l'apocalypse devient le symbole et le point de convergence pour nombre d'entre nous de peurs, de craintes et d'inquiétudes dans nos communautés humaines, suscitées par ces évolutions, qu'elles soient réelles, fantasmées ou exagérées, même si la répartition de ce sentiment dans le temps (en fonction des crises et des événements extrêmes vécus ou perçus) et dans l'espace (selon les régions du monde et les couches sociales de la population), n'est pas uniforme. Mais leur niveau est en moyenne de plus en plus élevé et de plus en plus récurrent. Et par ailleurs l'effet de contamination accroît le niveau de peur et d'angoisse, souvent de manière inconsciente.

Pourtant la figure de l'apocalypse n'est pas nouvelle sur notre Terre et dans notre civilisation humaine :

· Dans les temps anciens de notre planète, les spécialistes (géologues, anthropologues, préhistoriens…) s'accordent à penser que la croûte terrestre recèle des preuves quasiment irréfutables de catastrophes planétaires, comme par exemple la chute d'une comète, qui aurait été à l'origine de la disparition des dinosaures,

· Depuis quelques décennies, l'homme a réussi à développer l'arme atomique et, dans la foulée, a fabriqué suffisamment d'armes nucléaires pour vitrifier plusieurs fois toute la surface terrestre,

· Plusieurs religions, comme notamment les religions chrétiennes ou des prophètes, comme Nostradamus ou encore des sectes millénaristes, ont largement annoncé ou évoqué la fin du monde.

L'apocalypse va-t-elle arriver brutalement ou lentement ? Peu importe !

L'important c'est de se préparer à son éventualité et de l'éviter autant que possible, en particulier si sa survenue est d'origine humaine. Il est probable que son éventualité, puis son occurrence apparaissent plus ou moins progressivement, mais sans doute dans un premier temps localement. Par exemple sous la forme d'une sécheresse ou d'une inondation plus importante que d'habitude, dans une zone géographique donnée, bousculant les capacités de résilience et d'adaptation de la population locale, au point que les effets de la catastrophe finissent par atteindre une région plus large.

L'actuelle guerre en Ukraine, qui a démarré en février 2022 avec l'invasion de l'armée russe, a montré les effets planétaires déclenchés par une crise pourtant bien localisée, au travers de plusieurs séries d'événements :

· Une diminution de l'approvisionnement de matières premières alimentaires, comme les céréales ou le tournesol, directement (par impossibilité de les transporter hors de l'Ukraine) ou par la peur d'être à court de stock,

· Les sanctions économiques, politiques, financières, décrétées par différents pays du monde occidental pour « punir » la Russie et la pousser à arrêter ce conflit, armes souvent à double tranchant ou avec des effets collatéraux de portée mondiale,

· Les réactions décidées par la Russie, dans le domaine énergétique, notamment la fourniture de gaz, qui font monter le prix des énergies et font craindre des ruptures de stock à terme, l'adaptation des pas importateurs nécessitant du temps et un surplus de ressources financières.

Cet exemple de catastrophe, qui s'est développé au départ dans une communauté humaine limitée, montre l'étroite dépendance de tous les hommes et femmes de quasiment tous les pays qui composent notre population terrestre, à un phénomène localisé, mais d'ampleur suffisante, et cela, en quelques mois à peine. Et la guerre en Ukraine est loin de se terminer, pour l'instant, en septembre 2022.

Et il n'y a aucune raison de ne pas croire que cela peut arriver avec un phénomène climatique, une pandémie ou un autre phénomène auquel nous n'avons pas encore pensé.

Comment s'en prémunir et comment se préparer ?

L'homme possède une formidable qualité qui explique sa longévité et le développement de sa mainmise, de son contrôle sur la planète Terre : sa capacité d'adaptation et sa résilience.

Je pense qu'il lui appartient, de manière de plus en plus prépondérante, de développer son autonomie autant que possible et aussi rapidement que possible, dans les domaines énergétique, alimentaire, plus largement pour satisfaire ses différents besoins, sans pour autant se couper du monde et des autres. Cette posture est concourante d'un certain mouvement ambiant qui vise à rapatrier, par exemple en France, un certain nombre d'approvisionnement, notamment s'alimenter en « local », s'approvisionner en matériels médicaux et en médicaments les plus sensibles pour le maintien du niveau de santé. Il est intéressant que ce mouvement se développe au niveau institutionnel, dans la sphère commerciale, mais aussi au niveau individuel avec l'attrait pour les produits locaux, le développement du tourisme métropolitain.

Pour ma part, bien modestement, mais depuis une dizaine d'année, je cherche à réduire mes besoins vitaux et mes choix de vie (alimentation, énergie, déplacements) :

· en cultivant mes propres fruits et légumes,

· en me chauffant avec une énergie durable comme le bois,

· en produisant ma propre électricité à partir de panneaux photovoltaïques,

· en réduisant mes déchets.

· en réduisant mon empreinte carbone dans mes déplacements, en privilégiant le vélo notamment pour mes trajets domicile-travail

Même, si j'ai bien conscience, que j'ai des marges de progrès…

J'estime aussi que l'évolution de mon profil de vie me permettra d'être moins contaminé et touché par les problèmes et les angoisses ambiants, parce que je dépendrai moins de la mondialisation et de ses effets « apocalyptiques », et aussi parce que je me sentirai fier de contribuer à un développement plus durable, par mon action, par ma posture psychologique et par mon exemple, bien modestes, mais si essentiels au niveau individuel. L'espoir d'échapper à l'apocalypse ne peut venir que de la prise de conscience et de l'action individuelle. Les organisations, les nations, les groupes économiques, les états suivront le mouvement.

Hervé Bernard



L'apocalypse, sa définition la plus courante est « La fin du monde ». Ce n'est pas très explicite. De quel monde s'agit-il, de quel monde parlons-nous ?

Selon une interprétation communément admise, l'homme évoque cette tragédie comme étant la destruction définitive de toutes vies terrestres, toutes vies marines, toutes vies planétaires. Une destruction sans retour possible.

Notre actualité malheureuse ravive cette conception, tant l'escalade de la dissension et de la violence, associée à une puissance destructrice criminelle, semble dominer une humanité dont, il a pourtant été dit qu'elle occupait parmi tous les êtres de la planète Terre, le degré de « Raison » le plus évolué.

Cette conception réaliste du point de vue de notre « pauvre » humanité, est par ailleurs en parfaite résonnance et opposition avec la pensée de Saint-Jean, retranscrit dans le dernier livre du nouveau testament. Pour Saint-Jean, l'apocalypse est un passage. Babylone, ce monde souterrain incarné, habité par « Monsieur satan » en personne, est détruit par une force divine qui lui est supérieure, puis vient la résurrection, le renouveau d'un monde plus spiritualisé.

Cette dernière conception me renvoie à la symbolique du baptême, Jean Baptiste baptisant les hommes dans le Jourdain, ces hommes pécheurs lavés de leurs péchés (tout au moins au moment de leurs prises de décisions), se relevant vivants et nouveaux, de nouveaux êtres ayant décidé de troquer leurs vieux manteaux pour de nouveaux habits.

Dans l'apocalypse de Saint-Jean, la métanoïa ou transformation initiant la résurrection, la continuité de la vie à un autre degré d'Etre, est possible.

Dans notre première vision apocalyptique, la soumission de l'homme à ses propres fonctions, c'est-à-dire sans la participation d'un ordre ou d'une raison étrique supérieure, le conduit inexorablement à sa mort complète et définitive. Dans la prière du « Notre Père », nous le prions « Et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du mal ». Ce n'est pas Dieu qui soumet l'homme, mais l'homme lui-même qui se soumet à ses fonctions, coupé de sa relation avec le supérieur, une voiture de maître avec chauffeur sans maître à bord. Nous demandons à Dieu de nous aider à ne pas succomber à ce qui nous rabaisse spirituellement.

Le Christ disait aussi à ses disciples « Éveillez-vous et priez ». Priez avec moi pour l'humanité, pour tous les mondes, pour notre Père commun. L'éveil est la condition préalable à la prière. Il porte en son sein une décision, un regard, un chemin, une conscience, une réalité objective supérieure qui seule est capable de stopper définitivement une hystérie collective criminelle, capable d'anéantir toutes vies manifestées, et avec elle, notre raison d'être, la raison objective de notre présence sur terre.

Quels gâchis de vies, quels gâchis d'opportunités, quels gâchis d'espérances. Il nous a tellement été donné, il nous est encore tellement donné. Si seulement cette humanité pouvait sentir ne serait-ce qu'instinctivement comme elle est unique, qu'elle est UNE, qu'elle ne forme en réalité et en conscience qu'un seul Être.

Alors, à la grâce de Dieu ?

Non. Ne soyons pas hypocrites. Laissons-le en dehors de toute cette horreur. Si vous avez été pénétré en partie par l'essence de cette lecture, vous pourriez alors sentir instinctivement et peut être même ressentir, qu'il n'y ait pour rien. Lui-même ne peut remettre en cause ce principe fondamental de liberté conféré à l'homme, ce principe fondamental du libre arbitre inscrit dans sa Création, qui fait force de Loi. Détruire ce principe serait détruire sa Loi, et par conséquent sa Création.

Je reprendrai, ici, cette petite histoire savoureuse transmise par un véritable Chercheur de Vérité, un « philosophe et psychologue empirique » comme on aime à les nommer, selon nos critères et conventions.

C'est l'histoire d'un vieux séminariste qui, à son examen final, ne comprend toujours pas l'idée de l'omnipotence Divine.

— Bien, donnez-moi un exemple de quelque chose que le Seigneur ne puisse pas faire, dit l'évêque examinateur.

— Ce ne sera pas long, votre Éminence, répond le séminariste, chacun sait que le Seigneur Lui-même ne peut pas battre l'as d'atout avec un deux ordinaire.

Comme le dit l'auteur, « Rien ne pouvait être plus lumineux, il y avait plus de sens dans cette sotte petite histoire que dans un millier de traités de théologie. ».

Alors, à la grâce de qui ?

Une folle pensée vient de traverser mon esprit. Et si, contraint bon gré mal gré en ultime recours à la recherche d'une solution apaisée, nous sollicitions de sa haute grandeur notre « Monsieur satan » en personne ? Qu'avons-nous à y perdre après tout, n'y verrait-il pas un intérêt personnel, son royaume ne serait-il pas en péril ?

Puisque les valeurs éthiques n'emportent pas les suffrages, nous pourrions susurrer à son oreille royale et en toute humilité bien entendu, qu'il génère dans les conscients des êtres animés d'un pouvoir menaçant l'équilibre planétaire, une peur magistrale qui ferait détaler illico une horde de rhinocéros « sauvages » en colère.

Pourquoi ne pas brandir à leurs oreilles hypersensibles, cette fameuse couronne emblématique en l'ayant préalablement transformée en monnaie sonore et trébuchante (si ce n'est pas déjà fait) ?

Peut-être que la peur de disparaitre sans pouvoir profiter pleinement des richesses et des privilèges accumulés au cours d'une dure vie de labeur suffirait à les détourner d'un chemin de vie qui s'assombrit dangereusement.

En conclusion et plus sérieusement, l'homme d'aujourd'hui, ce « pauvre » être sans couronne, porte sa destinée. Et cela est conforme aux Lois de la Création Divine.

Écrit à Chessy, le 8 octobre 2022
Philippe Delagneau



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SOS Psychologue



L'apocalypse est, pour moi, la mort de mon père.
Fait à Chessy, le 4 octobre 2022
Claudine Thomas